Covid-19 et migration irrégulière au Sénégal
La recrudescence de la migration irrégulière au Sénégal est fille du cocktail de crise de la pêche maritime et des impacts du Covid-19.
26.02.2021
La République du Sénégal
Capitale : Dakar
Population : à peu-près 16, 7 millions
Langues : à peu près 28 Langues nationales, parmi eux le Wolof qui est la plus parlée ; le français est la langue officielle
Déjà connu ?
- Le lac rose ou le lac Retba est un grand lagon de 3 km2, peu profond, entouré de dunes et situé à quelques centaines de mètres de l’océan Atlantique, environ 40 km au nord-est de Dakar. Il doit sa renommée à sa coloration particulière et changeante de son eau, mais aussi au rallye Paris-Dakar dont il constituait l’ultime étape. L’UNESCO a déclaré le lac rose au patrimoine naturel de l’humanité.
- Ngor se traduit en Wolof par la « dignité ». À 400 m de la baie qui porte le même nom du village des pêcheurs « Lébou », l’île de Ngor est située au nord de la pointe des Almadies, tout près de Dakar. Autrefois inhabité, l’île de Ngor vit principalement aujourd’hui de la pêche et du tourisme.
En pleine crise sanitaire, pendant que la pandémie du coronavirus gagne du terrain et occupe- « la Une » des médias officiels au Sénégal, beaucoup de migrants de l’Afrique de l’Ouest, entre autres des pêcheurs sénégalais empruntent clandestinement la mer pour rallier les îles Canaries en Espagne. Ce constat alarmant surgit durant la propagation de la pandémie du Covid-19 au Sénégal impactant sur le secteur de la pêche maritime qui était déjà en crise. En effet, la raréfaction des ressources halieutiques ajoutée aux mesures de confinement pour stopper la propagation du coronavirus constituent la goutte d’eau qui fait déborder le vase en une recrudescence de la migration irrégulière vers l’Europe. Pour endiguer ce phénomène migratoire, l’Union européenne (EU) a injecté une manne financière dans des projets et programmes migratoires au Sénégal. Malgré cela, la migration irrégulière n’a cessé d’augmenter laissant sur son chemin des centaines de morts et disparus.
A travers une revue bibliographique, nous abordons tout d’abord comment la crise du secteur de la pêche maritime associée aux mesures de gestion de la pandémie du Covid-19 a influencé la recrudescence de la migration irrégulière au Sénégal. En deuxième lieu, nous partagerons les réactions des différents acteurs (la société civile, Organisations non gouvernementales et le gouvernement) face à ce phénomène.
La crise du secteur de la pêche maritime : facteur d’influence à la migration irrégulière
En Afrique de l’Ouest et au Sénégal en particulier, le secteur de la pêche maritime occupe une place prépondérante dans les politiques stratégiques de développement économique et social en contribuant manifestement aux finances publiques, à l’emploi, et à la sécurité alimentaire.
Elle fournit plus de 600 000 emplois directs ou indirects représentant environ 17 % de la population active. Ce secteur produit 47 % des protéines, ce qui correspond à une couverture d’environ 70% des besoins protéiques de la population sénégalaise. La pêche maritime qui réalisait une production de 524 851 tonnes de produits halieutiques en 2018 est structurée autour de deux types : la pêche industrielle (PI) totalement tournée vers l’exportation (avec une part de 24 % des débarquements) et la pêche artisanale (PA) qui assure 76 % des mises à terre). Cette dernière confirme, de par sa part dans la production nationale, son rôle socioéconomique central dans la société sénégalaise.1
Dans le référentiel de la politique économique et social du gouvernement, en l’occurrence le Plan Sénégal Emergent (PSE), il est indiqué que la pêche devrait apporter sa contribution à « la transformation de la structure de l’économie dans le sens de soutenir une dynamique de croissance forte et durable ».2 Malgré ce rôle important, le secteur de la pêche maritime est confronté à d’innombrables problèmes. Ces derniers sont dus, d’une part, à une raréfaction des ressources halieutiques conséquence de leur surexploitation, combinée à la pollution des écosystèmes marins et au changement climatique.1 Malgré ce rôle important, le secteur de la pêche maritime est confronté à d’innombrables problèmes. Ces derniers sont dus, d’une part, à une raréfaction des ressources halieutiques conséquence de leur surexploitation, combinée à la pollution des écosystèmes marins et au changement climatique.3 Cette situation a de ce fait poussé des jeunes migrants dont la plupart des pêcheurs à se lancer sur l’aventure de la migration vers l’Europe par la voie maritime.


Les impacts des mesures contre la pandémie du Covid-19 sur la pêche artisanale et la migration irrégulière
Les mesures sanitaires prises par l’État du Sénégal pour lutter contre la propagation du Covid-19, principalement l’état d’urgence décrété le 23 mars 2020 suivi d’un couvre-feu de 20h à 6h sur l’étendue du territoire national (voir notre article Covid-19 au Sénégal : Chronique d’un acteur communautaire), constituent l’un des facteurs qui ont incité des pêcheurs à la migration irrégulière. En effet, pendant que la pêche industrielle continue sur les eaux de la ZEE (car ne pas être concernée par le confinement), les acteurs de la pêche artisanale (pêcheurs, mareyeurs, transformatrices de poisson au Sénégal, etc.) ont vu leurs activités ralentir ou complètement à l’arrêt.4 C’est dans ce contexte que Greenpeace dénonce la déprédation des ressources halieutiques en ces termes : « pendant que l’Afrique de l’Ouest est confinée par le Covid-19, ses eaux restent ouvertes au pillage ».4 Ainsi, « la chaîne de valeur » de la pêche artisanale sénégalaise a été paralysée, puisqu’elle reposait essentiellement sur un ensemble de facteurs liés à la libre circulation des pêcheurs dans les eaux maritimes, l’accès aux centres de débarquements, la fluidité des systèmes de transports inter-régionaux, interterritoriaux et aéroportuaires.3 C’est durant cette même période de confinement qu’une forte reprise de la migration irrégulière en Afrique de l’Ouest, surtout à partir des côtes du Sénégal, de la Mauritanie et du Maroc vers l’Europe, a été constatée.5
Migration clandestine au Sénégal depuis 2005 et pendant la pandémie de corona
Dès les années 2000, suite aux mesures fermes et strictes des politiques migratoires des pays de transit et d’accueil, le phénomène de la migration irrégulière a pris un tournant dynamique, complexe et varié au Sénégal.6 Suivant ces nouveaux paradigmes, le Chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Sénégal, M. Bakary Doumbia affirme que les routes et les flux migratoires changent en fonction du temps.7
Selon l’OIM, le terme migration « irrégulière » est plus conforme en comparaison au terme de la migration « illégale », car elle admet d’abord que les migrants irréguliers ne sont pas des criminels et enfin inclut les différentes violations en rapport avec la migration, entre autres le franchissement des frontières, le séjour irrégulier et les violations en matière de la réglementation de visas. Sur ces entrefaites, la migration est irrégulière lorsque quelqu’un quitte son pays pour entrer dans un autre pays sans disposer de papiers d’autorisations.8
En 2020, suite à la propagation du Covid-19 amenant aux fermetures de toutes les frontières, la route de l’Atlantique à destination des Îles canaries en Espagne demeure l’unique voie des migrants de l’Afrique de l’Ouest.7 Ce chemin constituait la route principale des candidats à la migration irrégulière entre 2006 et 2007 et à l’époque, plus de 31 000 migrants arrivaient en Espagne dont la moitié était des ressortissants sénégalais.8 Toutefois, l’année 2020 a été un constat phénoménal de la recrudescence de la migration irrégulière vers les Canaries. En seulement 48 heures, près de 2 000 migrants sont arrivés sur des bateaux de pêche en bois provenant des côtes territoriales sénégalaises et mauritaniennes et débarquant entre 100 à 200 personnes.9 « Un chiffre record » selon l’ONG Alarm Phone qui impute l’effectif exponentiel de candidats à l’émigration clandestine partis du Sénégal aux impacts négatifs de la crise du Covid-19.9 Depuis janvier 2020 jusqu’en mi-novembre 2020, 17 337 individus partant des côtes atlantiques du Sénégal, de la Mauritanie et du Maroc sont arrivés de manière irrégulière en bateau (pirogue) aux Îles Canaries selon l’OIM. Ainsi, le taux des arrivés par rapport à la même période de l’année précédente est totalisé à 1019 %, dont 529 ont été déclarés morts ou disparus dans l’Océan Atlantique.5

Par ailleurs, en l’espace d’un mois (de novembre à décembre 2020), l’OIM comptabilise un autre chiffre accablant de 593 morts et disparus qui sera la plus meurtrière de l’année 2020 sur la route de l’Atlantique vers les Îles Canaries comparée aux années précédentes (210 en 2019 et 45 en 2018).10 Selon l’ONG Alarm Phone et la Croix rouge internationale, le nombre de décès en 2020 dépasserait entre 1 000 et 1 700, puisque 5 à 8 % des bateaux naufragés disparaissent sans laisser de trace.9 Tous ces évènements dramatiques n’ont pas tardé à susciter différentes réactions au sein de la population et la société civile sénégalaise.
« Un deuil numérique » pour les migrants sénégalais morts ou disparus
C’est à la date du 29 octobre 2020, suite à un accident de bateau/pirogue embarquant à bord au moins 200 personnes et survenu sur les côtes sénégalaises, que l’OIM annonce la mort d’au moins 140 migrants sénégalais.11 Ce chiffre a été rapidement contesté par le Ministre de l’Intérieur du Sénégal qui a reconnu n’avoir repêché que six corps non vivants et sauvé 51 personnes à l’aide de la marine sénégalaise et de la Garde civile espagnole22. L’absence de réaction emphatique de la part du Président de la république, pour compatir envers ces naufragés affectant en majorité la jeunesse sénégalaise, a touché l’opinion publique. Très choqués par cette indifférence et au mutisme du gouvernement, deux internautes sénégalais, à travers les réseaux sociaux sous les noms de #LeSenegalEnDeuil, #DeuilNationalSN, #WhatshappeninginSenegal, ont initié le 13 novembre 2020 en « une journée de deuil national numérique » afin de s’incliner à la mémoire des morts et disparus en mer.12
La chasse aux sorcières sur les migrants irréguliers, « responsables de la migration irrégulière »
Après ce chavirement occasionnant la consternation de la population, l’État du Sénégal décide de poursuivre trois pères de familles qui avaient financés illégalement le voyage de leurs fils pour rejoindre les Îles Canaries de l’Espagne.
Le récit de la mort d’un jeune garçon, âgé de 14 ans et qui rêvait d’être footballeur professionnel une fois en Europe et dont le père avait payé l’équivalent de 380 Euro pour le faire traverser jusqu’aux Îles Canaries, met la population en émoi. Les trois pères sont jugés et accusés de « mise en danger de la vie d’autrui » et « complicité de trafic de migrants », car aux yeux des autorités les seuls et uniques responsables sont ces pères qui ont payé la traversée de leurs fils.13
La juridiction sénégalaise condamne, le 8 décembre 2020, les trois pères à deux ans de prison dont un mois ferme. Les chefs d’accusation de « complicité de trafic de migrants » ont été levés et mais ceux de « mise en danger de la vie d’autrui » reconnus coupable.14 Selon l’observatoire des frontières Migreurop, cette forme de « dissuasion » pour s’attaquer aux chefs de familles afin qu’ils retiennent leurs enfants, serait une fuite de responsabilités de l’UE et les États coopérant avec le Sénégal.15 Par ailleurs, le collectif des 28 Organisations de la Société civile et Acteurs de la migration connu aussi sous le nom Wolof « Lu Waral lii » ou « qu’est-ce qui en est la cause ?» fait un communiqué le 06 novembre 2020 pour pointer du doigt l’État du Sénégal en tant que le seul responsable de tous ces problèmes.16 En effet, ce comité fustige non seulement la criminalisation des candidats à la migration irrégulière mais déplore également « l’absence d’une politique migratoire tournée vers ces questions. Ce qui se traduit par du pilotage à vue et transforme le pays en gouffre à milliards obtenus à travers la coopération internationale ».16 Le collectif a de ce fait exigé à l’État du Sénégal la publication de tous les contrats de coopération avec l’Union européenne (UE) à savoir : sur la lutte contre l’émigration clandestine, sur ceux avec FRONTEX, sur les licences de pêche accordées aux bateaux étrangers. Il a enfin recommandé l’audit et l’évaluation des fonds de l’UE alloués au Sénégal ces dernières années pour endiguer la migration irrégulière.16
Regards croisés sur la gestion des ressources financés par l’UE
Entre 2005 et 2019, selon l’étude d’« Une avalanche de financements pour des résultats mitigés » du Dr. Mamadou Dimé sur la politique migratoire sénégalaise, environ 305 millions d’Euro ont été financés par l’UE dans des projets et programmes relatifs à l’endiguement de la migration irrégulière.17 Quelle est l’efficacité des fonds injectés dans les projets et programmes contre l’immigration clandestine ?

L’analyse du Dr. Dimé a montré que la plus grande partie des ressources accordées au Sénégal dans le domaine de la migration (170,8 Euro, soit 112 milliards de francs CFA) sera dépensée entre 2015 et 2019, soit une augmentation de 140 % en comparaison à la période précédente dans le cadre du Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour la stabilité et la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et des personnes déplacées en Afrique (FFUE).
Avec ces financements, la politique migratoire du Sénégal reste fortement déterminée (ou influencée) par celle de l’UE.17 L’étude conclut que les projets et programmes mis en œuvre au Sénégal sous la pression des organisations internationales sont plutôt des programmes „anti-migrations“ que des signes d’une politique migratoire cohérente.17
Notons que le Sénégal dispose depuis 2018 d’« une politique migratoire nationale » qui est techniquement validée. Depuis lors, malgré de nombreux plaidoyers des acteurs de la société civile et des ONG en faveur de « la régulation de la migration », ladite politique n’est pas entérinée. Ce qui soulève des questions par rapport à la volonté politique de l’État et le niveau de priorité accordé à la question migratoire au Sénégal.
L’affaire Boubacar Seye
Le Président de l’ONG Horizon sans frontières (HSF), M. Boubacar Seye a été arrêté, le 15 janvier dernier, à l’aéroport international Blaise Diagne au Sénégal. Les dessous de cette arrestation seraient liés, selon Amnesty international du Sénégal, aux paroles de ce dernier dénonçant le manque de transparence et exigeant l’État du Sénégal de clarifier les financements octroyés par l’UE et ses Partenaires Techniques et Financiers pour lutter contre la migration irrégulière.18
Le mandat de dépôt contre M. Seye, Défenseur pour les droits des migrants, pour « diffusion de fausse nouvelles » a été décrié par toute la société civile et les défenseurs des Droits de l’homme au Sénégal qui le qualifient d’instrumentalisation de la justice et de tentatives d’intimidation en exigeant sa libération.19 Une semaine après son arrestation, le Président de la République accule son gouvernement de faire un mémorandum expliquant en chiffres détaillés l’utilisation des ressources allouées à la question de la migration clandestine.20 Depuis le 03.02.2021, le Président de l’ONG HSF bénéficie d’« une liberté provisoire ».21
L’analyse des derniers évènements sur la migration irrégulière au Sénégal a montré que les mesures pour faire face à la pandémie du Covid-19 ont eu des impacts sur le secteur de la pêche et par ricochet une influence forte sur l’augmentation de la migration clandestine en 2020. Sur ce, l’État du Sénégal en tant que signataire des Directives volontaires visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale dans le contexte de la sécurité alimentaire et l’éradication de la pauvreté23 devrait plus les promouvoir et assurer leur mise en œuvre dans la politique nationale dudit secteur. D’autre part, des assises nationales relatives à toute forme de migration, y compris la migration irrégulière, devraient être organisées afin d’identifier spécifiquement les dynamiques migratoires au Sénégal et articuler à cet effet des réponses pérennes à travers des projets et programmes inclusifs et durables.
Sources
- Think thank IPAR, Août 2020, « Pêcherie artisanales et droits humains au Sénégal ».
- Ministère de la pêche et de l’économie maritime, Août 2016, « Lettre de politique sectorielle de développement de la pêche et de l’aquaculture (LPSDPA) 2016-2023 ».
- Think thank IPAR, Juin 2020, « La pêche artisanale face aux défis de la Covid-19 au Sénégal ».
- Rapport de Greenpeace Africa, Octobre 2020, « Mal de mer, pendant que l’Afrique de l’Ouest est confinée par la COVID-19, ses eaux restent ouvertes au pillage ».
- OIM, 18. Novembre 2020, « Migration irrégulière: Afrique de l’Ouest – Route Atlantique » Présentation PowerPoint (iom.int). Consulté le 04.02.2021.
- ASDN « Migration au Sénégal : Profil national 2018 », S. 51, Rapport_PM_Sénégal_jan2019.pdf (iom.int). Consulté le 08.02.2021.
- OIM, 11. Janvier 2021, « Flux migratoires irréguliers en Europe: de 2014 à 2017, les Gambiens et les Sénégalais étaient les plus nombreux (OIM) » (seneweb.com). Consulté le 08.02.2021.
- OIM, 2019, « Nouvelles dynamique migratoire au Sénégal, situation sur la reprise e la route ouest-africaine ».
- ONG Alarm Phone, 29 Janvier 2021, «Un nombre choquant de morts, mais aussi des luttes grandissantes sur place ».
- OIM, 18.12.2020, « Plus de 3 000 personnes meurent au cours de leurs voyages migratoires en 2020 malgré la pandémie de COVID-19 ». Consulté le 08.02.2020.
- OIM Dakar, « Le nombre de morts le long de l’itinéraire de l’Afrique de l’Ouest dépasse les 500 dans un contexte de hausse du nombre de départs ». Consulté le 08.02.2021.
- TV5-Afrique, 09.11.2020, « Au Sénégal, les internautes demandent une journée de deuil national pour les migrants » (tv5monde.com). Consulté le 09.02.2021.
- RFI, 02.12.2020, « Sénégal: trois pères jugés pour avoir tenté d’envoyer leurs enfants en Europe » (rfi.fr). Consulté le 09.02.2021.
- RFI, 08.12.2020, « Sénégal: deux ans de prison avec sursis pour trois pères qui avaient aidé leurs enfants à émigrer » (rfi.fr). Consulté le 09.02.2021.
- Réseau « migreurop Observatoire des frontières », 01.12.2020, « Mort·e·s et disparu·e·s aux frontières européennes : les États irresponsables désignent de nouveaux coupables, les parents ! », MIGREUROP. Consulté le 09.02.2021.
- Collectif de 28 Organisations de la Société civile et Acteurs de la migration (COCSAM) ou « Lu waral lii », 06.11.2020, « Communiqué de presse sur le drame des migrations dites irrégulières ». Consulté le 10.02.2021.
- Fondation Heinrich Böll à Dakar au Sénégal, Mai 2020 « Rapport de l’étude-bilan sur les projets et programmes migratoires au Sénégal de 2005-2019 ».
- Amnesty international au Sénégal, 15.01.2021 : « Arrestation de Boubacar Seye : Amnesty Sénégal dénonce et promet de suivre l’affaire ». Consulté le 11.02.2021.
- RFI, 26.01.2021, « Sénégal : ce que la justice reproche à Boubacar Seye, le défenseur des migrants ». Consulté le 11.02.2021.
- Journal du Sénégal, 28.01.2021, « Macky Sall veut prendre un mémorandum pour s’exprimer sur l’émigration clandestine ». Consulté le 12.02.2021.
- Pressafrik, 03.02.2021, « Boubacar Seye obtient une liberté provisoire ». Consulté le 13.02.2021.
- RFI, publication du 31.10.2020, « Migrants: le Sénégal dément le bilan de 140 décès dans le naufrage d’une pirogue » (rfi.fr). Consulté le 08.02.2021.
- FAO, 2015, «Les Directives volontaires sur les régimes fonciers ».